Un bilan prometteur

Créer un Festival de théâ­tre en Creuse est, à cha­que fois, une opé­ra­tion uto­pi­que. Penser que les enfants ne sont pas des consom­ma­teurs est tou­jours un doux rêve. Affirmer que les enfants sont des créa­teurs à part entière peut paraî­tre rele­ver de l’affa­bu­la­tion, même si aujourd’hui, l’acti­vité cultu­relle théâ­trale, réa­li­sée par des jeu­nes, est main­te­nant connue, voire reconnue.
Les jeu­nes, béné­vo­les, ama­teurs, acteurs sont mis en mesure de créer, de prou­ver leurs capa­ci­tés, dans un milieu rural de Creuse.

Heureusement, l’idée ne fait plus sou­rire car les faits sont là.


  • Un lieu scé­ni­que dans un cha­pi­teau de 400 m2, un espace scé­ni­que de 60 m2. plus de 70 trou­pes qui ont fait acte de can­di­da­ture pour un séjour en Creuse.
  • 250 à 300 acteurs et tech­ni­ciens « mobi­li­sés » pen­dant 4 jours.
  • Une quin­zaine de spec­ta­cles sélec­tion­née pour être mon­trée sur la scène de Sardent.
  • Des trou­pes venant de très loin : la Réunion, le Canada, la Martinique, le Bénin, la Guadeloupe, la Hongrie ou la France entière.
  • Plus de 7500 spec­ta­teurs.
  • 2000 repas ser­vis dans le res­tau­rant sco­laire de l’école pri­maire.
  • Un héber­ge­ment sous tente et dans les locaux d’un ancien col­lège.
  • Un jury d’enfants (1 ou 2 enfants par troupe par­ti­ci­pante et des adul­tes pro­fes­sion­nels des arts du spec­ta­cle) pour ana­ly­ser cha­que pièce.
  • De nom­breux béné­vo­les et des aides appor­tées par des struc­tu­res diver­ses et nom­breu­ses.
  • Le Théâtr’enfant, le Théâtr’ado, les asso­cia­tions sar­den­tai­ses, mobi­li­sés pen­dant huit jours pour don­ner corps au Festival.

Merci à tous de faire et de refaire le même choix que le Théâtr’enfant : parier sur les capa­ci­tés de rêve, d’ima­gi­na­tion et de créa­tion des enfants.