Les parapluies mouillés de Martine Delerm 2009

Le choix d’une vie et d’une société avec « Les para­pluies mouillés ».

Après une des­truc­tion mas­sive, un anéan­tis­se­ment humain dont on ne sait rien, des sur­vi­vants ont tenté de recons­ti­tuer une société, les Gris, dont ils ont par pru­dence banni tous les sen­ti­ments.

La folie des hom­mes étant pro­duite par l’atta­che­ment et le désir, ils ont créé une société com­mu­nau­taire fon­dée sur l’absence de sen­ti­ments per­son­nels grâce à l’action sal­va­trice d’un vac­cin immu­ni­taire.

Vivant dans un vieux théâ­tre aban­donné, le sys­tème sem­ble fonc­tion­ner, jusqu’à l’arri­vée d’une jeune fille…

Agnès veut faire vivre son rêve de liberté dans un monde qui a perdu le goût de l’ima­gi­naire et du désir. Son rêve de théâ­tre va tout bou­le­ver­ser, réveiller les regrets, les désirs enfouis. Faut-il choi­sir la mort pour conser­ver la vie ou choi­sir la vie même si elle flirte avec la mort ?

La magie du théâ­tre résou­dra le pro­blème. Une malle pleine de cos­tu­mes, l’envie de jouer la comé­die et l’atmo­sphère quel­que peu assom­brie du début glis­se­ront pro­gres­si­ve­ment vers la com­me­dia dell arte !


avec

Heyliette Quatrevaux, Clémence Tagand, Joris Guillemot, Mathieu Limouzin, Julia Trichard, Quentin Magnaval, Valentine Philippon, Marion Monteil, Noémie Truffinet.

mise en scène : Colette Rivaud Jean-Pierre Decressin Décors et lumiè­res : Jean-Pierre Decressin

Le point de vue de Martine Delerm :

J’ai pris grand plai­sir à regar­der vos « Parapluies mouillés » ; ayant moi même monté mes piè­ces en milieu sco­laire, je sais que la « troupe » n’est pas for­cé­ment cons­ti­tuée de talents égaux (c’est aussi ce qui fait l’inté­rêt de ce genre de tra­vail) mais ce qui compte, c’est la cohé­rence, l’hon­nê­teté du tra­vail des comé­diens, l’enthou­siasme qui perce à cha­que ins­tant sous la concen­tra­tion.

Par ailleurs votre mise en scène est pleine de trou­vailles et de poé­sie et c’est une chance pour moi de voir ainsi renaî­tre mon tra­vail.

J’ai bien sûr aimé vos Pinocchios, leurs nais­san­ces, les bras du grillon, le théâ­tre d’ombres par­ti­cu­liè­re­ment inven­tif , Arlequin et son har­mo­nie sub­tile et ori­gi­nale de blanc et de beige, les mas­ques, les bou­gies qu’on allume et éteint une à une, les répli­ques qui font mou­che, le visage heu­reux de tous ces comé­diens en herbe….

… pour tout cela un grand merci. Vraiment votre tra­vail porte de très beaux fruits et j’espère que vous pour­rez - long­temps encore - offrir cette joie à tous… Martine Delerm

Vous pou­vez lais­ser un com­men­taire, un mes­sage sur cette pièce. . .

Diaporama

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