adap­ta­tion de l’œuvre de Raymond Gerbal 45 mn

L’his­toire de la " GRANDE MAIN DE FARAGALADOUM est encore plus ancienne que l’his­toire la plus ancienne que l’on ait racontée dans le monde. A FARAGALADOUM même, cer­tains conteurs situaient cette his­toire avant l’inven­tion de l’écriture, d’autres pré­ten­daient qu’elle cir­cu­lait déjà avant l’usage de la parole.

Ce jour-là on célé­brait un mariage à FARAGALADOUM. Mais depuis vingt ans déjà les céré­mo­nies n’étaient plus aussi joyeu­ses car les fara­ga­la­dou­miens ne chan­taient plus.

Ils ne chan­taient plus parce qu’ils ne pou­vaient plus jouer de leurs ins­tru­ments favo­ris, le sicolo, la flûte arai­gnée, le taki­tin­son. Ils ne jouaient plus parce qu’ils étaient man­chots. Ils étaient man­chots parce que tous les dix ans, les sol­dats du roi ASSYR venaient cou­per la main droite des gar­çons de Faragaladoum . . .